Des questions ciblées permettent d’évaluer si c’est une candidose et de définir s’il s’agit de:
- candidose digestive
- candidose chronique
- candidose systémique
La candidose digestive
Le tableau clinique est variable selon les personnes, mais on retrouve des éléments caractéristiques: allergies, douleurs musculaires, vulnérabilité aux affections microbiennes et virales. A ses débuts, une candidose s’attaque le plus souvent à l’intestin, à la bouche et au système urinaire.
- Des signes digestifs: troubles du transit (constipation, diarrhée), stomatites, colites avec flatulences odorantes ou/et sonores, ballonnements.
- Une fatigue progressive, durable, évoluant par poussées.
- Fibromyalgie
- Des pulsions alimentaires portées essentiellement sur les aliments sucrés mais aussi envie de consommer du pain, des pâtes.
- L’alcoolisme
- Des infections gynécologiques et urinaires à répétition.
- SEP (sclérose en plaque)
- Des problèmes dermatologiques : eczéma, acné, psoriasis, mycoses des ongles, prurit anal. L’équilibre de la flore vaginale est perturbé, la peau est brûlante, il existe une irritation vaginale, accompagnée de pertes crémeuses et épaisses, de douleurs lors des rapports.
- Des allergies alimentaires, cutanées, respiratoires.
- Muguet (dépôt blanc-gris sur la langue) fréquent chez les bébés, mal de gorge
- Oedème aux membres inférieurs
- Maladie de Crohn
- Douleurs aux oreilles
- Troubles de la fertilité
- Prise de poids malgré un régime strict
Les antibiotiques tuent toutes les formes de bactérie, et par conséquent, les « bonnes bactéries » disparaissent et le déséquilibre bactériologique est encore plus accentué.
La candidose chronique
La candidose chronique, c’est la pire forme qui existe. Ce n’est pas une infection mycosique, mais une réaction aux toxines produites par les levures du type candida qui prolifèrent dans l’intestin. Les traitements antibiotiques vont modifier la flore intestinale, permettant cette multiplication des bactéries résistantes. L’existence de ce syndrome est très contestée dans le milieu médical, car si la multiplication des candida dans l’intestin ne fait pas de doute, aucun test n’est capable de prouver l’existence des toxines qu’elles produisent.
La forme mycélienne du candida pénètre dans le système sanguin et le candida fabrique de l’acétaldéhyde (à partir des molécules d’alcool produites par le sucre) qui réagit sur un neurotransmetteur cérébral, la dopamine, et provoque des symptômes nerveux de type émotionnels tels que dépression, anxiété, peurs, irritabilité, humeur changeante, faiblesse de la mémoire et manque de concentration. Cette forme plus grave est plus difficile à régler. Si la prolifération de ce champignon est avancée, alors notre santé est atteinte; il s’agit pourtant d’un état médical rarement exploré par nos docteurs, qui soyons honnêtes, sont trop souvent ignorants sur la question, malgré les symptômes.
A un stade évolué, le champignon va migrer hors du tube digestif et provoquer des affections moins facilement détectées tant il est vrai que les symptômes peuvent laisser penser à des maladies très différentes. Trop souvent, on nous donne des antifongiques qui fatiguent énormément les reins et le foie. .. Les fongicides ne parviennent pas à éliminer le candida et ses spores dans tous les tissus, qui seront rapidement acheminés par l’organisme vers le foie, où ils font des dégâts. Les antifongiques améliorent souvent la situation et nous soulagent des symptômes pendant un moment mais cela ne dure jamais… Souvent les traitements ne fonctionnent plus après plusieurs mois et ne font qu’empirer les symptômes de la candidose chronique.
Signes cliniques de la candidose chronique :
- Une fatigue chronique pouvant aller jusqu’à l’épuisement, des troubles hormonaux et psychologiques.
- Des troubles psychiques: état dépressif, anxiété, irritabilité, troubles du sommeil, troubles de la concentration et la mémoire.
- Des pensées brumeuses
- Pensées suicidaires
La candidose systémique
La candidose systémique, appelée également candidose généralisée ou profonde, est le résultat d’une infection par un champignon qui, habituellement, n’entraîne pas de maladie (on parle de champignon non pathogène) envahissant l’ensemble de l’organisme. Il s’agit bien entendu de champignons microscopiques. Cette infection grave voit son nombre et sa fréquence augmenter de plus en plus, à cause du grand nombre de facteurs de risque, et essentiellement de l’immunodépression importante (chute des capacités de défense d’un organisme) de toutes sortes.
La candidose survient parce que la personne a ses défenses immunitaires qui ont diminué. Lorsque l’infection gagne tout votre système circulatoire, elle peut évoluer partout dans votre corps et atteindre vos organes vitaux : le Cerveau, le Système Reproducteur, le Système Nerveux, et bien plus encore.
Signes cliniques de la candidose systémique :
- Le syndrome de la fatigue chronique
- Dépression
- Les troubles de l’anxiété
- Troubles émotionnels avec une peur de mourir, souvent on parle d’hypocondriaque
- Les immunodéprimés, en particulier les malades atteints du SIDA.
- Hépato-splénomégalie fébrile (c’est l’association d’une augmentation de volume du foie et de la rate).
- Douleurs abdominales
- Phosphatases alcalines augmentées
- Aggravation avec des produits chimiques
- Hypersensibilité aux odeurs (parfum, tabac, etc…)
- Electro sensibilité
- Réaction vive aux métaux lourds (mercure)
- Intoxication aux amalgames dentaires
- Perte de poids malgré une bonne alimentation
- Suite d’une intervention chirurgicale, pose d’un cathéter.
Informations pour nos lecteurs
Avertissement: Ces informations d’ordre strictement général, ne constituent en aucun cas une consultation individualisée et ne remplacent pas votre suivi médical et/ou diététique.