Elle décrit deux phases distinctes et espacées dans le temps.
1) La première phase silencieuse dite «de sensibilisation» ou «d’identification de l’agresseur»:l’allergène, considéré comme un antigène, pénètre ou entre en contact avec l’organisme par la peau, les yeux, les muqueuses nasale ou digestive, par exemple.
Le système immunitaire de défense, considérant l’allergène comme un corps étranger, analyse biochimiquement ce dernier et produit silencieusement des anticorps spécifiques afin de le neutraliser en cas de nouvelle intrusion.
2) La seconde phase dite «d’hypersensibilisation allergique» ou «phase bruyante de neutralisation de l’agresseur» : lors de cette nouvelle intrusion dans l’organisme, les anticorps deviennent réactifs et déclenchent une réponse immunitaire démesurée dite « réaction allergique » avec la participation de certains globules blancs, la sécrétion d’immunoglobulines et d’histamine, entre autres.
La manifestation clinique dépend principalement du type d’allergène et de son mode d’entrée.
Exemples: un allergène alimentaire pénètre par la bouche et peut provoquer des douleurs digestives plus ou moins fortes en fonction du degré d’intolérance. Le pollen des arbres pénètre par les yeux, les narines ou la peau et peut être à l’origine d’une conjonctivite, d’une rhinite, d’un asthme ou d’un eczéma. Dans quelques cas, la brutalité de l’installation et de la gravité des symptômes traduit un choc anaphylactique, un odeme de Quincke ou une détresse respiratoire.
La thérapeutique classique propose trois grands axes:
- L’éviction de l’allergène.
- Le traitement de la crise allergique, par les antihistaminiques, par exemple.
- Le traitement de fond essentiellement centré sur la désensibilisation.
Informations pour nos lecteurs
Avertissement:Ces informations d’ordre strictement général, ne constituent en aucun cas une consultation individualisée et ne remplacent pas votre suivi médical et/ou diététique.